» Le gouvernement vous invite à défendre votre cité, vos familles, vos propriétés.
» Quelques hommes égarés se mettant au-dessus des lois, n’obéissant qu’à des chefs occultes dirigent contre Paris les canons qui avaient été soustraits aux Prussiens ; ils résistent par la force à la garde nationale et à l’armée. Voulez-vous le souffrir ?
» Voulez-vous, sous les yeux de l’étranger prêt à profiter de nos discordes, abandonner Paris à la sédition ? Si vous ne l’étouffez pas dans son germe, c’en est fait de Paris et peut-être de la France.
» Vous avez leur sort entre les mains. Le gouvernement a voulu que vos armes vous fussent laissées.
» Saisissez-les avec résolution pour rétablir le régime des lois et sauver la République de l’anarchie qui serait sa perte.
» Occupez-vous autour de vos chefs, c’est le seul moyen d’échapper à la ruine et à la domination de l’étranger.
Jupiter, disaient les anciens, aveugle ceux qu’il veut perdre, ce Jupiter-là c’est la puissance.
Les foudres de Versailles atteignaient mal le but, n’étant pas en harmonie avec la situation.
Le comité central en peu de mots rectifia les mensonges officiels.