Page:Michel - La Commune, 1898.djvu/238

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uns et les autres de leurs sanctuaires mystérieux, tenant de la main gauche la branche d’olivier, symbole de la paix, et de la main droite le glaive de la revendication.

» Attendu que les efforts des francs-maçons ont été trois fois repoussés par ceux-là mêmes qui ont la prétention de représenter l’ordre, et que leur longue patience est épuisée, tous les francs-maçons et compagnons doivent prendre l’arme vengeresse et crier :

» Frères, debout ! que les traîtres et les hypocrites soient châtiés.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

» Le feu, interrompu le 29 à quatre heures de relevée, recommença plus formidable, accompagné de bombes incendiaires, le 30 à 7 h. 45 m. du soir. La trêve n’avait donc duré que 27 h. 45 m.

» Une délégation de francs-maçons placée à la porte Maillot a constaté la profanation de la bannière.

» C’est de Versailles, que sont partis les premiers coups, et un franc-maçon en a été la première victime.

» Les francs-maçons et compagnons de Paris, fédérés à la date du 2 mai s’adressent à tous ceux qui les connaissent.

» Frères en maçonnerie et frères compagnons, nous n’avons plus à prendre d’autre résolution que celle de combattre et de couvrir de notre égide sacrée le côté du droit.

Sauvons Paris !
Sauvons la France !
Sauvons l’humanité !

» Vous aurez bien mérité de la patrie universelle, vous aurez assuré le bonheur des peuples pour l’avenir !

» Vive la République ! Vivent les Communes de France fédérées avec celle de Paris !