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Page:Michel - La Reliure française, 1880.djvu/248

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intérêt. Voici, quant à moi, ce que je crois de tous les Padeloup qu’on a vus nommés dans cette étude : Michel fut le relieur qui mit les armes de madame de Maintenon aux Controverses de Cordemoy (1701) ; Antoine-Michel fut relieur en titre de Louis XV et sans doute de madame de Pompadour ; Jean Padeloup fut habile, après son père Antoine-Michel. »

M. A. Heulard a retrouvé et publié dans le Moniteur du Bibliophile, n° 10, décembre 1879, l’acte de décès de Nicolas Pasdeloup et celui de sa femme :

Registres des actes de naissance, mariage et décès, appartenant aux anciennes paroisses de la ville d’Orléans, conservés et fort soigneusement classés au dépôt actuel des actes de l’état civil (hôtel de ville d’Orléans). Paroisse de Saint-Pierre-Lentin, année 1756, 7 janvier : M. Nicolas Pasdeloup, relieur de S. A. R. Mgr le duc d’Orléans, décédé le 3, après avoir reçu le sacrement de l’Extrême-Onction seulement, le malade ne nous ayant pas permis d’administrer les autres sacrements. Son corps a été inhumé au cimetière de cette ville par nous, curé soussigné, en présence de M. André Haton et M. Nicolas Meusnier, qui ont signé. — Ducamel, curé.

M. A. Heulhard ajoute qu’à l’année 1754, le 4 août, il est fait mention du décès de « madame Anne Piau, épouse de M. Nicolas Pasdeloup, relieur de Mgr le duc d’Orléans, âgée de soixante-douze ans ». (Même paroisse de Saint-Pierre-Lentin.)

PIQUÉ (Claude), relieur du roi Charles IX. Ce nom a été retrouvé par M. Lortic dans le Traicté de la peste, de la petite verolle et rougeolle, par Ambroise Paré. Paris, 1568. Page 226 :

« Et pour vous en donner vn notable exemple, i’ay bien voulu descrire cestuy cy (qui est l’un des plus esmerveillables que lon sçauroit veoir) d’une petite enfant aagée de quatre à cinq ans, fille de Claude Piqué, relieur des livres du Roy, demeurant rue Sainct Jacques à Paris, laquelle ayant été malade de petite verolle environ vn mois, et nature n’ayant pu surmonter la poison, luy suruinrent apossemes sur le sternon et aux ionctures des espaulles, dont la matière virulente rongea et separa entièrement les os du sternon et les epiphises des os adiutoires avec bonne portion de la teste de l’omoplate : ce que n’