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Page:Michel Corday - Charlotte Corday, 1929.djvu/193

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amie, Mlle Levaillant, commença de les lui enseigner. Mais le départ pour Rouen des Levaillant interrompit les leçons.


Charlotte correspondait avec des marchands, des fournisseurs. (Page 20.)

Les biographes de Charlotte Corday ont souvent reproduit la lettre, signée Corday d’Armont, adressée à Alain, négociant rue Dauphine, le 30 septembre 89. Elle traite de diverses commissions de l’abbesse, d’une lettre de change à l’ordre dudit Alain, mais ne présente pas d’autre intérêt que de souligner le sens pratique de la jeune fille.

Récemment, en 1928, en appendice d’un ouvrage intitulé Épisodes de la Révolution à Caen et qui contient les Mémoires de l’avocat Laurent Esnault, M. Lesage a publié une lettre adressée à Mlle Corday, chez Mme Bretteville, vis-à-vis l’église Saint-Jean, et qui fut retenue par le Cabinet Noir, le 1er juin 1793. Écrite par un commis marchand nommé Beausoleil, elle vient de Maëstricht et montre bien que la jeune fille, sortie du couvent, continuait de s’occuper des mêmes transactions. En effet,