Page:Michel Corday - La Houille Rouge, 1923.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

récent discours, n’a-t-il pas dit qu’il traiterait plus volontiers avec une Allemagne démocratisée ? Et, la preuve que l’édifice impérial se fissure, que sa chute approche, c’est que nos prolongeurs de guerre s’émeuvent. Les journaux renouvellent une fois de plus leur tactique, jettent d’avance la suspicion sur les réformes, sur la révolution allemandes. « Autant de comédies, clament-ils, dont nous ne devons pas être dupes. »

Songez à leur épouvante. Si le peuple allemand, débarrassé de son Kaiser, se tournait vers les Alliés : « Vous l’avez voulu. C’est fait. Traitons. » Traiter ? Avant que tous les buts promis ne soient atteints ? Jamais.

Ganville, 17 juillet 1917.

J’ai mon fils…

Ganville, 27 juillet 1917.

Il est parti. J’ai voulu rouvrir les journaux,