trine. Et cette femme qui se demande si elle n’entend pas le coup qui tue son fils…
La nouvelle d’une insurrection irlandaise soulève autour de moi une indignation furieuse. On veut y voir « la main de l’Allemagne ». Chaque fois que l’effort d’un homme ou d’un parti vient contrarier dans leur entreprise les grands administrateurs de la guerre, ils tentent de le paralyser en le frappant d’infamie. Ils le marquent à l’empreinte de la main ennemie.
Les journaux ne publient, naturellement, que des lettres héroïques de soldats. Il y en a d’autres. Il sera pourtant juste de les connaître, afin qu’apparaisse la figure totale de la guerre. Voici deux fragments authentiques :
L’un : « Voilà le beau temps. C’est triste, de penser à la mort quand on est en bonne santé.