ils en ont épousé et ils ont eu des enfants. 15. C’est pourquoi il y aura une grande ruine sur toute la terre : il y aura une eau diluvienne et une grande ruine pendant une année. 16. Mais cet enfant qui vous est né restera sur la terre, et ses trois enfants seront sauvés avec lui lorsque mourront tous les hommes qui sont sur la terre ; il sera sauvé, lui et ses enfants[1]. 17. Ils (les mauvais anges) engendrent des géants sur la terre, non de l’esprit mais de la chair ; aussi il y aura un grand châtiment sur la terre, et la terre sera purifiée de toute corruption. 18. Et maintenant annonce à Lamech, ton fils, que celui qui lui est né est vraiment son fils, et donne-lui le nom de Noé, car il vous sera un reste, et lui et ses enfants seront sauvés de la destruction qui arrivera sur toute la terre à cause de tout le péché et à cause de toute l’injustice qui s’accompliront sur la terre en ses jours.
19. Et après cela viendra une injustice plus grande que celle qui s’est accomplie d’abord[2] sur la terre, car je sais les mystères des saints, car le Seigneur me (les) a montrés et me (les) a fait connaître et sur les tablettes du ciel je (les) ai lus. »
15. Pendant une année. Cf. Genèse, vu, il, et viii, 14.
17. Si ce verset est authentique, il a été déplacé ; il devait suivre immédiatement le verset 14 (Goldschmidt et Charles). Dillmann le tient pour une glose. 18. L’auteur prend ici pour base de son étymologie de Noé le sens de « ce qui reste », « ce qu’on laisse, » que présente quelquefois en effet la racine hébraïque nouaḥ, v. g. à Thifil. Cf. Exode, XVI, 23, 24, et pour l’étymologie de Noé, Ecclésiastique, xliv, 17.
19. Cf. xci, 5-7 ; xciii, 4-9. Sur les tablettes des cieux, voir supra.