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L’ESCOLE DES FILLES.


postures que je faisois en me baissant et me haussant après. Il me frotta avec une essence de jasmin par tout le corps, et luy s’en frotta pareillement ; et nous estant remis sur le lict, nous fismes vingt culbutes pour nous esgayer. En suite de quoy, me tenant agenouillée devant luy, il me consideroit partout, les yeux ravis en extase. Il exaltoit tantost mon ventre, puis mes cuisses, puis mes tétons, et tantost l’enflure de ma motte qu’il trouvoit ferme et rondelette, y portant quelquefois la main, et je ne dis point que toutes ces petites fantaisies ne me plaisent infiniment. Et puis me tournant par derrière, il contemploit tantost mes épaules, puis mes deux fesses, et puis me faisant baisser les mains sur le lict, il montoit à cheval sur mon dos et me faisoit aller ; et quand il eut ainsi demeuré quelques temps, il descendit de son cheval, non pas de costé, mais à reculons (car il ne craignoit pas, disoit-il, que je luy ruasse des coups de pied), et ainsi tout d’un temps, en descendant son membre par entre mes deux fesses, il me le fichoit dans mon con. Au commencement, je me voulois lever et faisois la rétive, mais luy me prioit, me conjuroit, se désesperoit, si bien que j’en avois pitié ; je me remettois, et luy prenoit son plaisir à me le fourrer dedans et le retirer tout d’un coup, se