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HISTOIRE DE FRANCE

déposition. De l’autre, il s’était compromis dans l’affaire de Gotteschalk, et par des procédés illégaux envers l’hérétique, et par son alliance avec Jean Scot. On lui reprochait aussi ses violences à l’égard de son neveu Hincmar, évêque de Laon, jeune et savant prélat, qu’il ne trouvait pas assez soumis à la primatie de Reims.


179 — page 313Charles-le-Chauve sous la dalmatique grecque…

Annal. Fuld., ap. Scr. Fr. VII, 27. « De Italiâ in Galliam rediens, novos et insolentes habitus assumpsisse perhibetur : nam talari dalmaticâ indutus et balteo desuper accinctus pendente usque ad pedes, necnon capite involuto serico velamine, ac diademate desuper imposito, dominicis et festis diebus ad ecclesiam procedere solebat… Græcas glorias optimas arbitrabatur… »


180 — page 313Louis-le-Bègue avoue qu’il ne tient la couronne que de l’élection…

Annal. Bertin., ap. Scr. Fr. VIII, 27. « Ego Ludovicus misericordiâ Domini Dei nostri et electione populi rex constitutus… polliceor servaturum leges et statuta populo, etc. »


181 — page 316Le moine de Saint-Gall fait dire à un soldat de Charlemagne, etc…

Mon. Sangall., l. II, c. xx. « Is cum Behemanos, Wilzoz et Avaros in modum prati secaret, et in avicularum modum de hastili suspenderet… aiebat : « Quid mihi ranunculi isti ? Septem vel octo, vel certe novem de illis hastâ meâ perforatos et nescio quid murmurantes, huc illucque portare solebam. »


182 — page 318Le duché de Gascogne est rétabli, etc…

Voy. la charte de 845, par laquelle Charles-le-Chauve refuse de confisquer les dons prodigieux que le comte des Gascons Vandregisile et sa famille (comtes de Bigorre, etc.) avaient faits à l’église d’Alahon (diocèse d’Urgel). Histoire du Lang., I, note, p. 688 et p. 85 des preuves. — Il ne donnait pas moins que tout l’ancien patrimoine de ses aïeux en France, tout ce qu’ils avaient eu de propriétés et de droits dans le Toulousan, l’Agénois, le Quercy, le pays d’Arles, le Périgueux, la Saintonge et le Poitou. Les bénédictins ne trouvent dans l’état matériel et la forme de cette pièce aucun motif d’en suspecter l’authenticité. Ce serait le testament de l’ancienne dynastie aquitanique, réfugiée chez les Basques, léguant à l’Église espagnole tout ce qu’elle a jamais possédé