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APPENDICE

infernum, tondendo sibi pectus cum pugnis, et elevando manus suas versus altare ad majorem assertionem, flectendo genua… cum ipse testis vidisset… duci in quadrigis LIIII fratres dicti ordinis ad comburendum… et audivisse eos fuisse combustos ; quod ipse qui dubitabat quod non posset habere bonam patientiam si combureretur, timore mortis confiteretur… omnes errores… et quidem etiam interfecisse Dominum, si peteretur ab eo… » (Process. ms., folio 70, verso.)


82 — page 146L’archevêque de Sens répondait, etc.

« Non erat intentionis… in aliquo impedire officium… » (Ibid.) « Comme on disait que le prévôt de l’église de Poitiers et l’archidiacre d’Orléans n’avaient pas parlé de la part des commissaires, ceux-ci chargèrent les envoyés de l’archevêque de Sens de lui dire que le prévôt et l’archidiacre avaient effectivement parlé en leur nom. De plus, ils leur dirent d’annoncer à l’archevêque de Sens que Pierre de Boulogne, Chambonnet et Sartiges avaient appelé de l’archevêque et de son concile, le dimanche 10 mai, et que cet appel avait dû être annoncé le mardi, au concile, par le prévôt et l’archidiacre. » (Process. ms., ibid.)


83 — page 148Le résultat des travaux de la commission est consigné dans un registre…

Ce registre, que j’ai souvent cité, est à la Bibliothèque royale (fonds Harlay, no 329). Il contient l’instruction faite à Paris par les commissaires du pape : Processus contra Templarios. Ce manuscrit avait été déposé dans le trésor de Notre-Dame. Il passa, on ne sait comment, dans la bibliothèque du président Brisson, puis dans celle de M. Servin, avocat général, enfin dans celle des Harlay, dont il porte encore les armes. Au milieu du dix-huitième siècle, M. de Harlay, ayant probablement scrupule de rester détenteur d’un manuscrit de cette importance, le légua à la bibliothèque de Saint-Germain-des-Prés. Ayant heureusement échappé à l’incendie de cette bibliothèque en 1793, il a passé à la Bibliothèque royale. Il en existe un double aux archives du Vatican. Voyez l’appendice de M. Rayn., p. 309. — La plupart des pièces du procès des Templiers sont aux Archives du royaume. Les plus curieuses sont : 1o le premier interrogatoire de cent quarante Templiers arrêtés à Paris (en un gros rouleau de parchemin) ; Dupuy en a donné quelques extraits fort négligés ; 2o plusieurs interrogatoires, faits en d’autres villes ; 3o la minute des articles sur lesquels ils furent interrogés ; ces articles sont précédés d’une minute de lettre, sans