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APPENDICE

enverroient arrière en Angleterre. » (Ibid., 320.) — « Et trouva-t-on en ladite ville de Saint-Lo manants huit ou neuf mille que bourgeois, que gens de métier… on ne peut croire a la grand’foison de draps qu’ils y trouvèrent. » (Ibid., p. 311). — « Louviers adonc etoit une des villes de Normandie ou l’on faisoit la plus grand’plenté de draperie et etoit grosse, riche et marchande mais point fermée… et fut robée et pillée, sans déport et conquirent les Anglois très grand avoir. » (Ibid., p. 323.)


170 — page 251Pour animer ses gens, Édouard découvrit à Caen un acte, etc.

Rymer, III, pars I, p. 76. — Ils auraient promis de fournir 4000 hommes d’armes, 20,000 de pied dont 5000 arbalétriers tous pris dans la province, excepté 1000 hommes d’armes que le duc de Normandie pourrait choisir ailleurs, mais qui seraient payés par les Normands. Ils s’obligeaient à entretenir ces troupes pendant dix et même douze semaines. Si l’Angleterre est conquise, comme on l’espère, la couronne appartiendra dès lors au duc de Normandie. Les terres et droits des Anglais nobles et roturiers, séculiers, appartiendront aux églises, barons, nobles et bonnes villes de Normandie. Les biens appartenant au pape, à l’Église de Rome et à celle d’Angleterre, ne seront point compris dans la conquête. Robert d’Avesbury rapporte cet acte en entier d’après la copie trouvée, dit-il, à Caen, 1346. — Ce langage belliqueux, cette certitude de la conquête, s’accordent mal avec l’état pacifique où Édouard trouva le pays.


171 — page 253 et suiv.Bataille de Créci…

« Il n’est nul homme qui put accorder la vérité, spécialement de la partie des François, tant y eut pauvre arroy et ordonnance en leurs conrois (dispositions), et ce que j’en sais, je l’ai su le plus… par le gens messire Jean de Hainaut, qui fut toujours de lez le roi de France. » (Froissart, III, 357.)

Les gens du roi de Bohême lièrent leurs chevaux au sien, etc.

Froiss., I, c. cclxxxviii, p. 363. Il y a là un vieil usage barbare. Voy. la Germania, de Tacite, et les récits de la bataille de Las navas de Tolosa.

Le champ de bataille de Créci…

Froissart, c. ccxciii, p. 373. — Ibid., II, p. 375-380 : « Si en eut morts sur les champs, que par haies, que par buissons, ainsi qu’ils fuyoient, plus de sept mille. Ainsi chevauchèrent cette matinée les Anglois querants aventures et rencontrèrent plusieurs François qui