gnon, Monstrelet et Pierre de Fenin : « Et en y eut plusieurs qui commencèrent à eux armer avec les Anglois, non pas gens de grand’autorité… » (Monstrelet, t. IV, p. 143.) — Pierre de Fenin assure même que « le povre peuple l’amoit sur tous les autres ; car il estoit tout conclu de préserver le menu peuple contre les gentis-hommes ». (Fenin, p. 187, dans l’excellente édition de mademoiselle Dupont, 1837.)
222 — page 329 — Les Anglais firent une charge meurtrière sur le petit peuple de Paris…
Monstrelet, t. IV, p. 277, 309. Les Parisiens finirent par comprendre ainsi que l’Anglais c’était l’ennemi. Ils en étaient déjà avertis par le langage. Les ambassadeurs anglais « requirent ledit président de exposer icelle créance, pour ce que chascun n’eut sceu bien aisément entendre leur françois langage… » (Archives, Registres du Parlement, Conseil, XIV, fol. 215-216, mai 1420.)
223 — page 330 — Budget d’Henri V…
« Pro Calesio et marchiis ejusdem, XII M marcas ; pro custodia Angliæ, VIII M marcas ; pro custodia Hiberniæ, II M D marcas. » (Rymer, ibid., p. 27, 6 mai 1421.)
224 — page 333 — « C’est moi qui aurais conquis la terre sainte. »
Henri V avait envoyé pour examiner le pays le chevalier Guillebert de Launey, dont nous avons le rapport : « Sur plusieurs visitations de villes, pors et rivières, tant as par d’Égypte, comme de Surie, l’an de grâce 1422, le commandement, etc. » (Turner, vol. II, 477.)
225 — page 337 — On dit qu’il n’y avait pas moins de vingt-quatre mille maisons abandonnées…
Nombre exagéré évidemment. Toutefois il ne faut pas oublier qu’il y avait alors plus de maisons à proportion qu’aujourd’hui, parce qu’elles étaient fort petites et qu’il n’y avait guère de famille qui n’eût la sienne. — Il résulte des détails qu’on trouve dans la vie de Flamel que la dépopulation avait commencé dès 1406. (Vilain, Hist. de Flamel, p. 355.)
226 — page 338 — Une paix criée et chantée…
C’était au reste un usage fort ancien. — « Et fut criée parmi