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Page:Michelet - OC, Histoire de la Révolution française, t. 2.djvu/315

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à peu rendait l’ascendant à la noblesse, fit place à une autre terreur, celle des vengeances du peuple. La supériorité individuelle que les nobles avaient pour l’escrime disparut devant la foule. Ils avaient essayé de faire des questions d’honneur de toute question de parti. Ils abusaient de l’adresse. On leur opposa le nombre. Les révolutionnaires les plus braves, ceux qui l’ont prouvé depuis sur tous les champs de bataille, refusèrent de donner aux spadassins l’avantage facile des combats individuels.