XXV
LUCILE DESMOULINS (AVRIL 94)
L’Assemblée, constituante avait ordonné qu’en chaque commune, dans la salle municipale où se faisaient les mariages, les déclarations de naissance et de mort, il y aurait un autel.
Les, trois moments pathétiques de la destinée humaine se trouvant ainsi consacrés à l’autel de la Commune, et les religions de la famille unies à celles de la Patrie, cet autel fût bientôt devenu le seul, et la municipalité eût été le temple.
Le conseil de Mirabeau eût été suivi : « Vous n’aurez rien fait, si vous ne dé-christianisez la Révolution. »
Plusieurs ouvriers du faubourg Saint-Antoine, en 93, déclarèrent, qu’ils ne croyaient pas leurs mariages légitimes, s’ils n’étaient consacrés à la Commune par le magistrat.
Camille Desmoulins, en 91, se maria à Saint-Sulpice selon le rit catholique ; la famille de sa