Je me sens mourir… et je voudrais la mort. (Elle regarde éperdûment tous ceux qui l’entourent.) Je vous en prie, secourez-moi.
Reste à mes côtés. Ne crains rien de cet homme et de son dieu roux et laid. Comment veux-tu qu’il triomphe des invincibles immortels ?
Il les touchera, vos statues, et elles tomberont en poussière. (Il étend la main vers l’autel.)
il crie d’une voix terrible :
Ne le touche pas. Ne souille pas de ta main l’autel sacré, car, par Zeus, prêtre, tu verrais que Ménœchos n’est pas un faible vieillard. Ose approcher, toi qui insultes les dieux !
Tu ne connais pas Christ.
Je connais ses prêtres. Je connais leurs mensonges.
Apollonia, je t’expliquerai les divins mystères.
Aux sanctuaires d’Éphèse et d’Éleusis, nos prêtres savent les choses cachées. Et toi, en échange de sa jeunesse, quelle merveilleuse science lui donneras-tu ?