Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/25

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XMSÈÏS
Vieillard, la voix mentait!
STHATOKLÈS
Elle a dit vrai, peut-être.
LaJt’déeavuMttre
Celuiqui vient ravir à nos dieux leurs autels
Et la joie aux mortels.
Comme une aurore en deuil suivie
D’un’jour sans clarté ni chaleur,
II vient, le Dieu pansif à qui plait la douleur
Et qui n’aime pas la vie.
C’est par le jeûne et les tourments
Qu’on gagne de s’asseoir à la droite du Père
Il déteste l’hymen prospère
Et les caresses des amants.
Jeunesse, espoir, beauté, toutes les douces choses
Se fanent dans ses mains,
Et la terre sera pour les tristes humains
Comme un jardin sans roses.
LES SEKV’TEURS
ET LE~ SERVANTES
Chassons le Dieu qui met les ombres du trépas
Sur les vivantes fêtes.
LE CATÉCHISTE,
quivientde reparaitresur le souH.
MonDieu, pardonnez-leur, car
ils ne savent pas,
0 Seigneur, qui vous êtes!
Celui que ma parole enseigne
Souffre et meurt, pleure et saigne