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Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/34

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LES JECKM MLLES
Va-t’en par les routes désertes,
Sot voyageur qui ne sais pas
Cueillir les lys éclos devant tes pas
Ni tremper ta lèvre aux coupes offertes.
Elles déteignent le long de la mer,vers la ville que t’on voit au loin.
Une brise heureuse éveiUe la plaine,
Un matin de joie empourpre
le ciel,
Et c’est fête pour nous, les fileuses de laine,
Pour nous, les chercheuses de miel.
Aujourd’hui,
mes sœurs,
nous serons les reines
De la blanche ville aux jardins ombreux.
Et nous verrons jouer, dans les claires arènes,
Les jeunes hommes amoureux.
HYLAS,
pendant qu’elles s’éloignent.
Folles!
Partons!
11 se soulève, il peut a peine marcher.
Arriva & l’entrée du
sentier il est sur le point de défaillir.
Il se retient à un arbre.
11tire un poignard de sa ceinture, coupe une forte branche qui lui
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trer dans la rorèt, le chant lointain des jeunes .« .
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trer dana ia foret, te chant lointain dos jeunes (tiie* se p~rd et t’en
entend d’autres voix sortir en chœur du temple des Néréides.
Il
s’arrête. se retourne et regarde ver* les ruines fleuries du temple.