Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/66

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Ces tristes Heurt,
Sans couleurs,
Sœurs de ta nancée,
Prends-les,
Hylas,
et mêle à mes baisers les tiens.

UYLAS,

âpre* une hésitation, comme devant un ~outîre.
Donne!1
Il prend los Oeurs, les porte lentement ’et
tewre*. et los respire
tonpfement. L’orehe*tre chante le thème des tunërtUte* et de* cor-
bt*ux; U chante aus~t le thè’ne du bon présage et des ramiers; il
chantera bientôt le tbètne de t’hymen. qui ne cessera qu’~
fin de la
Mené.
Oh mon cœur se serre et ma tèvre est glacée.

BmsÈis.

C’Mt notre nuit de noce, Hylas, tu m’appartiens
Elle éten:t bras vers tu), fait, sans le toucher pourmot, le geste
de l’enlever, )’attt)-e vers elle dans cette étreinte tériennc.
Elle
marche à reculons veM le fot.d; il la ~utt Les tentures s fcartent. On
vott la nuit calmée, ntfttncotique encore, m~t pleine de lune.
BrMtt monte la route à tceuiooit; Hy’"
suit, les bras tendus.
Suis-moi vers l’auguste
mystère
DesbaiMMjamais désunit
Lei morta, danl la nuit solitaire,
Sont les ramiers des sombres nids
Hyménée
Hymen 1.

HYLAS,

O mystère !...

t!t d)*pM’t)t’en< dans la nuit.
L’crebestre. pendant que la toile
baisse lentement, te< luit vers t’hymen. On entend qu’U* men-hent,
qu’H* arrivent.
« Dans la solitude sacrée,
« ~-<’a<. wer< le vague Aett<o<t
« De 6)’onM et de tnarAn’ mMr<’c,
« Il est une maison. »