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Page:Millaud - Madame l'Archiduc.pdf/38

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FORTUNATO, à Giletti et Marietta.
––––––N’ayez pas peur, ne craignez rien.
––––––Per bacco, je suis bon gardien.
MARIETTA, à Fortunato.
––––––––––Qui donc êtes-vous ?
FORTUNATO.
––––––––––Fortunato !
MARIETTA.
––––––––––Fortunato !
FORTUNATO.
––––––––Je suis leur capitaine
––––––––Et c’est moi qui vous mène
–––––––––A votre château.
MARIETTA.
–––––––––––––Vous !
FORTUNATO.
–––––––––––––Moi !
MARIETTA.
–––––––––––Capitaine !
FORTUNATO.
–––––––––––Capitaine !
COUPLETS
MARIETTA.
I
––––––Vous officier, et sans moustache
––––––Reluisant comme un’ pièc’ d’un sou,
––––––Vous marchez sur vot’ sabretache,
––––––C’est pas un homm’ c’est un joujou.
––––––On peut s’ mirer dans votre botte,
––––––Votre plastron n’ fait pas un pli,
––––––Vous embaumez la bergamote,
––––––L’eau d’Cologne et le patchouli.