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FORTUNATO.
Il bat très-fort, n’est-ce pas ?
MARIETTA.
Un soldat, un dragon ne doit pas avoir peur !
FORTUNATO.
Ce n’est pas là peur.
MARIETTA.
Qu’est-ce donc alors ?
FORTUNATO.
Vous ne devinez pas ?
MARIETTA.
Pas du tout !
FORTUNATO.
C’est… c’est vous.
MARIETTA.
Moi !
FORTUNATO.
Vous ! c’est votre main, que je presse, c’est votre taille que je serre.
MARIETTA.
Dites donc, capitaine ?
FORTUNATO.
Ah ! tenez, madame, tenez, comtesse, il est des moments où je meurs d’envie de manquer pour mon compte à la consigne que vous m’avez donnée.
MARIETTA.
Laissez-moi, je veux rentrer.
Elle se dirige vers le pavillon, Fortunato la retient. — Grand jour.
DUETTINO.
FORTUNATO.
- Ne rentrez pas encore,
- Ah ! restez ; l’aurore
- Brille déjà dans les cieux.