Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
MARIETTA.
- Allons, je vous implore,
- Laissez-moi, je le veux.
FORTUNATO.
- Combien mon cœur est amoureux.
COUPLET.
- L’archiduc n’est pas votre affaire,
- Il est laid, le temps l’a mûri.
- Votre époux ne saurait vous plaire,
- On n’aime jamais son mari.
- Pourtant le jour pour vous s’avance
- Où votre cœur faisant un choix
- Doit indiquer sa préférence ;
- Je suis le plus gentil des trois.
MARIETTA.
- Que voulez-vous dire ?
FORTUNATO.
- Que je vous aime.
MARIETTA.
- Bonté suprême !
- Taisez-vous.
FORTUNATO.
- Ecoutez-moi.
MARIETTA.
- Taisez-vous, non, je ne veux rien entendre,
- Laissez-moi, laissez-moi.
FORTUNATO.
- Non, ton cœur est ému, ta voix devient plus tendre,
- Tu me fuis, malgré toi,
- Un baiser, sans t’en défendre.
MARIETTA.
- Non, non, non, c’est fini.
FORTUNATO.
- Tu dis non, et tes yeux me disent oui.