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Page:Milliet - Une famille de républicains fouriéristes, tome I, 1910.djvu/95

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ANNEXE AU CHAPITRE III


Pour ceux qu’intéresse l’histoire du parti républicain socialiste en 1848, nous donnerons encore, à titre de documents, quelques vers de F. Milliet, qui nous semblent être un écho fidèle de cette opinion, en province, à cette époque.


LES ÉLECTIONS DE 1848


Démasquons bien le Jésuite,
Car il se glisse partout,
Ce gueux à face maudite
Chez nous est encor debout ;
Pour en purger à jamais
Le territoire français,
 Citoyens, citoyens,
Nommons des Républicains,
 Citoyens, citoyens,
Mais de vrais Républicains.

Le Jésuite se transforme
Comme un vrai caméléon,
Il endosse l’uniforme
Quand cela lui semble bon,
Mais, soldat ou général,
Pour qu’il ne fasse aucun mal
 Citoyens, etc…