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AVIS DU TRADUCTEUR.


Le livre que nous présentons au public est intéressant par les récits variés qu’il contient, et important parce qu’il expose les résultats d’une étude utile et d’une tentative généreuse que les auteurs s’étaient proposé de faire à leurs risques et périls. L’écrivain qui l’a traduit n’a pas à le recommander : il ne se trouve pas d’autre droit ici, après avoir assuré qu’il s’est efforcé d’accomplir consciencieusement sa tâche, que de donner quelques explications.

Les premières se rapportent aux noms propres. Ceux des localités que les auteurs ont visitées sont pour la plupart inconnus en Europe. Or, le changement des noms géographiques, soit qu’on les écrive différemment, soit qu’on en traduise le sens, a le grave inconvénient de rendre incompréhensibles les cartes rédigées dans une autre langue. Donc, en général, les noms de lieux doivent être reproduits dans l’idiome qu’emploient les habitants d’un pays. Cependant, si cet idiome n’a pas d’orthographe européenne, les sons, qui en ont été exprimés dans une de nos langues, doivent, pour être vrais, être rétablis suivant l’orthographe de celle de la traduction. C’est ainsi que la nôtre a écrit les noms des Chipeouays, des Chouchouaps, des Cries, de la Saskatchaouane, de Kamloups et du Caribou. Le traducteur en avait d’autant plus le droit que les auteurs anglais ont nécessairement défiguré des formes étrangères. Ainsi ils ont