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Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/349

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CHAPITRE XIX.


William’s Creek dans le Caribou. — Les découvreurs. — Position et nature de la région de l’or. — Caractères géologiques. — Le district Caribou. — Hypothèses sur la situation des veines du quartz aurifère. — Diverses espèces d’or. — Inconvénients du minage dans le Caribou. — Cause de son incertitude. — Richesse extraordinaire des fouilles. — Comment l’argent s’en va. — Excentricité des mineurs. — Notre séjour à l’hôtel Cusheon. — Prix des provisions. — Comment on paye. — Descente dans les mines. — Profits et dépenses. — Le Juge. — Notre dîner d’adieu. — La compagnie. — Le docteur B—l devient éloquent. — Nobles sentiments du docteur B—k. — Plaisirs de la soirée. — Le docteur B—l se retire, mais fait encore parler de lui. — Confusion générale. — La Compagnie s’en va. — Nous partons du Caribou. — Descente en bateau sur le Fraser. — Campement. — Lac William. — Catastrophe sur le fleuve. — Le wagon express. — Difficultés de la route. — Le conducteur de l’Express prophétise son sort. — La route par delà Lytton. — Le wagon se brise. — Grand galop jusqu’à Yale. — Nous rentrons à Victoria.


William’s Creek tire son nom d’un de ceux qui l’ont découvert, de William Dietz, Prussien, qui, avec son compagnon appelé Rose, Écossais, a compté parmi les pionniers les plus hardis du Caribou. Ni l’un ni l’autre n’a tiré aucun profit de la découverte de ce ruisseau, le plus riche peut-être qui existe au monde. Lorsqu’une foule de mineurs s’est abattue sur ce trésor, ceux qui l’avaient trouvé s’en sont allés chercher d’autres gisements. L’Écossais, après avoir disparu quelques mois, a laissé son corps au fond des déserts, où ont fini par le retrouver quelques mineurs qui faisaient un voyage de découverte. Auprès de lui, sa tasse d’étain était suspendue à une branche d’arbre ;