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194 DE L’ATLANTIQUE

gagner le Caribou. nous 1 trouverions cette rivière pleine de rapi4es et de tourbillons, qui souvent avaient ét.e mortels auI canotiers les plus experts. Ce passage, connu SOUI les DOms.divers de col Leather, ou de col de Jasper-House. du lac Cowdung, de la TM ;e-laune l, avait été jadis employé par les voyageurs de la Compagnie de la baie de Hudson comme un fHJ’1’fa_1 de l’Athabasca au Fraser ; mais il se trouvaitaujour’d’hui abandonné deJIUis longWnps, à cause desdifficul_s insurmontables que présentait la navigation du dernier fleuve.

Il nous fot impossible d’apprendre grand’chose du pays situé à l’ouest des montagnes, ni d’obtenir aucune observatioo positive sur la route que les émigrants canadiens se proposaiem de prendre.

Le métis français, André Cardinal, qui leur avait servi de guide, nous informa qu’en arrivant à La Cache de la Tête-Jaune sur le Fraser, au versant occidental de la grande chatDe, la compagnie s’était divisée ; les nos avaient descendu le frIser sur de grands radeaux, les autres avaient tourné au sud, en

qu_te de la rivière Thompson. Cardinal les avait suivis jusqu’à -ce qu’ils eussent atteint la branche principale de la Thnmpson du nord, oà les avait conduits un Indien cbouchouap de La Cache ; puis il ajouta que, comme les IsraMites dans l’antiqui&ë, ils avaient. du haut d’une éminence, aperçu la tene prGIIlise, les hauteurs du Caribou qui se dessinaient à l’horizon. Dus un noUTel interrogatoire, cependant, il ne nOU8 fit que des reponses embarrassées et contradictoires. Il avoua. par e18lDple, que l’Indien ne connaissait que par ouï-dire l’eJ :istence du pays


1. Voir la de9Cription du col de La Cache de la Tate-laune dans le cbap. XlO. (Trlld.)

2. On appelle porJage, rendrait où, d’un golfe à l’autre, d’une riri6re 11’1atft. on porte lM emharca.tiOllS et les blfJl8eS, comme l’ont fait sur la terre pIIo-ln.nçaise, probablement les Phéniciens et certainement les Normands. Voir le l’Otir d.."", 1862, U, p. 137 ; mais surtout 1860, l, p. 278 et 281, cà _t d«.ri1s cem qu’il faut franchir pour passer du bassin de l’Océan Atlantique dans celui dr, mers PoIaiTa, entre le lac Su_rieur et le lac de la Pluie. (TnId.)


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