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Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité ou Ma Conversion, 1801.djvu/140

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eaux, des senteurs… tout est sous mes mains. — Ce sont les vapeurs de Madame, s’écrie une assistante. — Ah ! foutue bête, me dis-je à moi-même… Mais foutre, ce n’est pas son dernier accès. — Au bout d’un demi-quart d’heure elle revient à elle ; elle est pâle… mais c’est de la pâleur des amans ; quelques larmes ont mouillé ses beaux yeux… Qu’ils sont touchans ! ils semblent implorer… Nous redevenons libres… Hélas ! dit-elle, je suis bien malheureuse : ces spasmes violens m’anéantissent… et l’on ne peut en deviner la cause. Vois la rougeur qui colore ses joues ; son pouls est plus animé ; mon cœur bat ; je m’approche davantage… Quelques coussins dérangés m’offrent un prétexte ; j’ose avancer ma main pour la replacer, pour la soutenir… Un mouvement me livre sa gorge… C’est celle de Polignac. L’i-