là m’avait donné quelque gêne. J’animai nos
jeux avec les transports de la joie ; je tâchai
d’y ajouter de ma part tout ce qui pouvait les
rendre plus charmants ; je me saisis de Vernol,
j’arrachai sa robe, je présentai son cul,
j’écartai ses fesses charmantes, son vit m’enfonçait
le ventre…
— Non, Vernol, ne te flatte pas de me le mettre sans cette condition.
Rose, qui avait vu que mon papa me l’avait mis de même, s’écria qu’il n’avait pas à balancer, et jura qu’elle le tiendra plutôt.
— Quoi ! dit Vernol, quel serait donc l’obstacle qui pourrait m’arrêter, depuis longtemps je suis à la torture ; que ne ferais-je pas, belle Laurette, pour jouir de vous et mourir dans vos bras !
— En ce cas, dit mon papa, Rose sera aussi de la partie.
Dans le moment, la table fut enlevée et le bassin recouvert ; un coussin épais en remplissait l’étendue, et était enveloppé d’un satin couleur puce, si propre à relever la blancheur. Cette niche était le vrai sanctuaire de la volupté. Nous fûmes à l’instant débarrassés de tout ce qui nous était étranger, et nous montâmes sur cet autel avec les seuls ornements de la nature, tels qu’ils étaient nécessaires pour offrir nos vœux à la dignité que nous allions encenser, et pour les sacrifices que nous allions lui faire. Les glaces répétaient de tous côtés nos différents attraits. J’admi-