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Page:Mirbeau - À cheval, Messieurs, paru dans L’Aurore, 05 janvier 1899.djvu/2

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À Cheval, Messieurs !



… à coups de millions.
François Coppée.

Comme je cheminais, tristement, le long des quais, je vis tout d’un coup, s’arrêter, devant le Palais Mazarin, un fiacre. Un militaire en descendit. Je pensai, tout d’abord, que ce militaire était étranger. Outre qu’il semblait gauche d’allures et très embarrassé de son sabre, je ne reconnaissais point son uniforme pour appartenir à notre belle armée nationale. Il