Page:Mirbeau - Après dîner, paru dans L’Aurore, 29 août 1898.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

décision et, reconnaissons-le, avec moins d’hypocrisie que les brutes… Oh ! ne souhaitons jamais la disparition du gibier, de nos plaines et de nos forêts !… Il est notre sauvegarde et, en quelque sorte, notre rançon… Le jour où il disparaîtrait tout d’un coup, nous aurions vite fait de le remplacer, pour le délicat plaisir « des esprits cultivés »… L’affaire Zola nous en est un exemple admirable… Jamais, je crois, la passion du meurtre, et la joie