Ma bien aimée !… Oui ! tu as raison… (Baisers)… Je t’aimerai, va !… je t’aimerai comme tu veux être aimée… Je…
Bien souvent, quand tu parles d’un poète et que tes yeux s’allument… et ton enthousiasme ! alors je suis jalouse… jalouse de n’être pas tout pour toi… Comprends-tu ?
Ma bien aimée… oui… oui… je comprends… (Silence, baisers).
Et puis, je suis sûre que tu me crois inintelligente, que tu me crois bête.
Oh ! Oh ! Comment peux-tu… toi !…
Si… Si… tu me crois bête… Je le vois bien… Avec tes amis, tu parles, tu parles… Avec moi, tu ne dis jamais rien… Tu t’imagines que je ne suis pas capable de comprendre les grandes choses… C’est à peine si tu me réponds, lorsque je t’interroge sur des grandes choses… Cela m’humilie, comprends-tu ?
Ma bien aimée !…
Est-ce que tu me crois bête ?
Tiens !… (Il l’embrasse longuement)…