fils qui n’est jamais là… qui ne me cause que du tourment… Une fille dont l’esprit est sans cesse ailleurs… dont j’ignore tout de ses désirs et de sa pensée… et qui n’a jamais un sourire… une tendresse… pour moi… (Avec un gros soupir.) C’est bien la peine d’être si riche !…
Mais… maman… ce n’est pas de ma faute…
C’est, sans doute, de la mienne… Je sais… oh ! je sais… je ne suis pas une femme supérieure, moi… Je ne peux pas parler avec toi de choses supérieures… de choses… comme vous en dites, sans doute, M. Garraud et toi…
Maman… je t’en prie…
On ne m’a pas élevée pour ça… C’est vrai… Je ne suis qu’une femme de bon sens… (Un temps.) C’est moins flatteur dans la conversation… Ça vaut peut-être mieux dans la vie…
Mais, maman… il ne s’agit pas de tout cela…
Oui… enfin !… Oh ! mon Dieu ! (Elle se lève.) C’est bien décidé ?… Tu ne viens pas à la messe avec moi ?
Je t’assure… j’aime mieux rester…