Si tu souffres de quelque chose… dis-le moi… (Plus tendrement.) Je suis ta mère… après tout…
Je ne souffre de rien…
Tu me désoles… On dirait, ma parole, qu’on te martyrise… qu’on te refuse tout… As-tu à te plaindre de quelqu’un ?…
Mais non… mais non…
C’est incroyable… Tu es libre comme l’air, ici… Tu vas… tu viens… tu fais ce que tu veux… comme un garçon… Ce matin… encore… tu me demandes trois cents francs… Je te les donne… J’aurais pu exiger que tu me dises l’emploi… que tu en comptais faire… Eh ! bien, non… Je te les donne… comme ça… sans condition… Trouves-en beaucoup de mères qui agiraient de la sorte. Car, enfin… trois cents francs… c’est une somme… Et avec ta manie d’être charitable envers des gens… qui ne méritent pas qu’on s’intéresse à eux… Oui… oui… Enfin… qu’est-ce que tu veux !…
Je ne veux rien… Je t’en prie… maman… ne parlons pas de ça…
Quel malheur, mon Dieu !… J’ai deux enfants… Un