avec moi… Nous allions ensemble par les champs… par les bois… Et, sur le talus des chemins, tu cueillais des fleurs dont tu parais mes cheveux… Quand les autres me battaient, tu me défendais… tu me défendais comme un petit lion !… Tu étais brave et gentil… Est-ce que tu ne te souviens plus de cela ?…
Si, Madeleine… je me souviens… mais, maintenant.
Maintenant, tu es un grand et robuste garçon. Et ton cœur est resté le même, bon et chaud, comme autrefois. Allons fais ta paix avec Jean et… donne-lui la main !…
Madeleine… Madeleine… ne me demande pas ça !…
Donne-lui ta main… donne-lui ta main. Je t’en prie !…
Oui !… oui !… Madeleine a raison !…
Eh bien… oui !…
Et que ce soit le signe de notre réconciliation à tous… que ce soit le pacte d’une union que rien, désormais, ne pourra plus rompre !… Vous le jurez !