Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/168

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Biron

Laissez-moi donc tranquille… Je vous connais… S’il vous restait, je ne dis pas une autre ressource, une lueur d’espoir ?… est-ce que vous vous seriez adressé à moi ?

Courtin, dramatique.

Eh bien ! s’il est vrai que j’en sois là… que je n’aie plus rien à attendre de personne… je sais ce qu’il me restera à faire…

Biron, criant.

Une sottise… (Calme.) que vous ne ferez pas…

Courtin

Je trouverai un moyen… (Il remonte en se couvrant.) ou alors le courage… (Se retournant.) de vous prouver que vous vous trompez.

Il continue vers la porte.
Biron, criant.

Revenez donc me demander à déjeuner…

Courtin

Adieu !

Il sort.
Biron, regardant la porte par où est sorti Courtin.

À une heure !… Je vous attends… (Il redescend.) Poseur, va !… (Un temps.) Bah ! il reviendra… (Il sonne.) il reviendra… (Il sonne de nouveau… Encore quelques secondes et Jean paraît.) Enfin !