Pourvu qu’on la sauve, mon Dieu !… (Changeant de ton.) Comment s’appelle-t-elle, déjà ?
Mézy…
Caroline Mézy !… Mon Dieu !… Mon Dieu !…
Laisser une petite toute une journée et toute une nuit, dans un placard !… (Mlle Barandon se cache la tête dans son mouchoir.) Je n’ai jamais vu ça !… On n’a jamais vu ça !… (À Mlle Rambert.) A-t-elle des parents ?
Sa mère…
À Paris ?
Elle était placée à Paris… Une coureuse… Elle est partie, en province, je ne sais où…
Personne ne vient la voir ?
Personne… Heureusement… (À Mlle Barandon qui s’est remise à sangloter.) Ce n’est guère le moment de pleurer, ma fille… mais de tâcher à réparer le mal que vous avez fait.
C’est effrayant !… C’est effrayant !…
Taisez-vous donc, à la fin !… On va vous entendre.