Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/101

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aucune façon. Rarement on parvient à le mettre en colère, et ce n’est jamais qu’en froissant son excessif amour-propre. Cette colère se trahit par un éclat plus sombre de l’œil et par un léger tremblement de la lèvre inférieure.

Il se rase lui-même, précaution fort sage, au cas où il serait, un jour, appelé à jouer le rôle de Robespierre, et où quelque barbier royaliste voudrait lui couper le cou.

Devinez qui a catéchisé Victor Hugo, afin d’amener le grand poète dans les bras de la république ?

C’est M. de Girardin[1].

Le pays et les belles-lettres lui savent un gré infini de cette conversion !

  1. L’Événement n’était qu’une succursale de la Presse.