Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/102

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Quand il a reçu toutes ses visites, il se remet au travail. D’abord il parcourt les journaux et regarde si on parle de ses articles politiques. Qu’on en parle en bien ou en mal, pourvu qu’on en parle, la chose lui est complètement indifférente. Il ne répond jamais aux agressions que pour la forme et pour occuper le public de sa personne.

Sa manière de travailler ne manque pas d’une certaine bizarrerie.

Lui faut-il de la science, il la trouve dans les dictionnaires de conversation Veut-il des renseignements sur les hommes, il se lève et va droit à certain casier, dont tous les cartons, rangés par ordre, portent chacun une lettre alphabétique.

Là sont les notes de M. de Girardin.