Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ner des industries plus faibles. Aucun des journaux qui existaient alors ne pouvait soutenir la concurrence. Il s’imagina qu’ils allaient tranquillement laisser préparer leur convoi mortuaire.

L’entreprise devenait burlesque, à force d’être hardie.

Au premier signe d’hostilité, toute la presse fit feu contre l’ennemi commun.

Cette décharge unanime, loin d’abattre M. de Girardin, ne fit qu’allumer davantage sa fougue belliqueuse ; mais bientôt on lui lança de ces traits empoisonnés qui frappent un homme et ne lui laissent aucun espoir de guérir la blessure.

Le journal le Bon Sens décocha la première flèche.


« À cette époque de hasard, de jeu, d’agiotage