Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/73

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Il est difficile de voir une attaque plus directe et plus violente. L’offensé recourut aux tribunaux. C’était son droit, mais le National regarda cette résolution comme un acte de faiblesse et comme un déni de polémique. De plus, le rédacteur en chef de la feuille radicale crut voir une offense pour lui et pour ses collègues dans quelques insinuations de M. de Girardin.

Soldat plein de bravoure, Armand Carrel était toujours prêt à verser son sang pour la défense d’un principe.

« — Jusqu’à ce que la presse devienne entièrement libre, disait-il, elle restera sous la sauvegarde de l’épée ; mon journal