Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/120

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On croise le fer.

Maurice Alhoy, très-nerveux de sa nature, et déjà fort agacé par la mine intrépide de son homme, n’y tient plus lorsqu’il entend Dumas lui crier, tout en ferraillant :

— Défendez-vous, corbleu !… Ferme donc !… J’aurai trop facilement raison d’un adversaire de votre force… Aïe ! s’exclama-t-il, en laissant tomber son arme.

Pour châtier le fanfaron, Maurice venait de le blesser légèrement à l’épaule.

— Eh ! que faites-vous donc ? ajoute Dumas en s’oubliant. Ceci n’était pas convenu !

Toutes ses histoires de duel sont du même genre.

Son amour-propre colossal lui a joué parfois d’assez vilains tours. À un dîner