Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/52

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reux attachèrent leur nom furent mal accueillies du public[1].

Si M. Dumas fut obligé parfois à des concessions sur le terrain dramatique, il prit une large revanche dans le domaine du roman.

Commençons par signaler quelques-uns de ses plus audacieux plagiats.

  1. Le Mari de la veuve, le Fils de l’émigré, et la Vénitienne, signés par Anicet Bourgeois tout seul, n’eurent aucune réussite, — non plus que le drame de Bathilde, signé par Auguste Maquet, — non plus que le Mariage au tambour, Louise Bernard, le Garde forestier, et Un Conte de fées, signés par MM. Leuven et Brunswick, Léo Burckard, signé par Gérard de Nerval, — le Marquis de Brunoy, signé par MM. Théaulon et Jaime, — Jarvis, l’honnête homme, et le Séducteur et le Mari, signés par Charles Lafont, — Sylvandire, signée par Leuven et Vanderburck, — Échec et mat, signé par MM. Octave Feuillet et Paul Bocage, — et Jeannie le Breton, signé par M. Eugène Bourgeois, eurent le même sort. M. Dumas laissa perpétuellement les chutes à ses collaborateurs. Simple affaire de chance !