Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/83

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ses dramatiques, notre homme se trouva tout à coup dans l’impossibilité d’écouler ses produits.

Il songe alors à bâtir une salle destinée à la représentation exclusive de ses pièces.

M. Hostein, directeur actuel de la Gaîté, lui vient en aide. On a bientôt le plan d’un théâtre, un architecte et des fonds.

    lume. « Déjà ! s’écrie le prince. — Oui, monseigneur. Seriez-vous assez aimable pour le faire avancer le prix du second volume en même temps qu’on me payera celui-ci ? — Comment donc, Dumas, passez chez mon trésorier ! » L’auteur de l’Histoire des régiments reçoit dix billets de banque, et s’en va. Resté seul, le prince ouvre le volume, magnifiquement relié à son chiffre, et lit tout d’un trait le premier chapitre. Désirant poursuivre, il se trouve de nouveau face à face avec un chapitre premier. Il feuillette plus loin : Chapitre premier ! De vingt pages en vingt pages, chapitre premier ! Le premier volume se trouvait composé de trente premiers chapitres. Inutile de dire que le drame de Harel fut livré et que l’Histoire des régiments se compléta, mais beaucoup plus tard.