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J.-P. de Béranger, pour ne plus être confondu avec personne.
Quand la révolution de Juillet eut porté la bourgeoisie sur le trône à côté de Louis-Philippe, quelques scrupuleux patriotes vinrent dire au chansonnier :
— Supprimez le de, mon cher ; cela n’est plus convenable.
— Bah ! répondit-il, est-ce que ma profession de foi n’est pas connue ? Si j’étais marquis, je signerais Marquis de Béranger : ce serait plus drôle.
Confié par ses parents à la garde de son grand-père, il resta jusqu’à l’âge de neuf ans à Paris, gâté par le bon tailleur, apprenant à peine à lire et courant les rues, du matin au soir, avec les enfants de son âge. Dans une de ces courses vagabondes, il