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il savourait leurs moindres détails d’observation, de vers, de style, et arrivait par eux à se deviner, à se sentir[1]. »
M. de Sainte-Beuve, avec sa ruse et sa finesse habituelles, accuse notre chansonnier de n’être qu’un reflet de La Fontaine et de Molière.
Certes, l’étude peut et doit amener la révélation d’un talent comme celui de Béranger ; mais ce talent ne procède que de lui-même, n’en déplaise à M. de Sainte-Beuve. S’il n’a pas eu l’idée sournoise que nous lui attribuons, il nous donne au moins, par sa phrase ambiguë, le droit de le supposer. M. de Sainte-Beuve sait à merveille qu’en lisant Molière on ne trouve
- ↑ Portraits contemporains, tome I, page 67.