Page:Mirecourt - Balzac.djvu/37

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L’envie, assise aux pieds du colosse, creusait à l’entour avec ses ongles pour essayer de l’abattre. À droite et à gauche de la pâle furie, messieurs les critiques venaient gratter de leur plume le piédestal d’airain.

Balzac, à les en croire, n’était « qu’un imitateur maladroit et confus de Rétif de la Bretonne et de Ducray-Duminil[1]. » — N’est-il pas vrai, monsieur Philarète Chasles ?

« Il a écrit, sous un faux nom, des romans excentriques, dont le quai de la Vo-

  1. Dictionnaire de la Conversation, t. II du supplément, 1re édition, p. 415. L’auteur de l’article se dissimulait sous le pseudonyme de V. Caralp ; mais l’éditeur a rétabli dans la 2e édition Philarète Chasles en toutes lettres.