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trop de lenteur. Jamais il n’était content de lui-même. Un de ses romans, Pierrette, fut remis quatorze fois sur le chantier.
— Mais, lui disait l’imprimeur, vous allez avoir pour dix-huit cents francs ou deux mille francs de corrections.
— Qu’importe ? répondait Balzac, allez toujours !
On lui obéit ; il ne s’arrêta qu’à la vingt-septième épreuve.
Pierrette était dédiée à la charmante femme qui devait un jour porter son nom[1] ; il voulait lui envoyer tout son talent avec tout son cœur. Les corrections du livre
- ↑ Madame Ève de Hanska.