Page:Mirecourt - Balzac.djvu/54

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dettes. On apporta du bordeaux et des marrons au dessert.

— Habille-toi donc, mon oncle ! crièrent les jeunes filles ; nous serons en retard !

— C’est juste, dit Balzac, se levant de table et passant pour faire toilette dans une pièce voisine.

La porte restait entr’ouverte. Au bout de quelques minutes, il cria :

— Eh ! Surville, laisse-moi du bordeaux !

— Diable ! fit son beau-frère, la bouteille est vide, nous avons tout bu ; mais je vais descendre à la cave.

— Non, non, ne te dérange pas. S’il n’y a plus de bordeaux, je mangerai des marrons en place.