Page:Mirecourt - Balzac.djvu/61

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scrupuleusement le système, Balzac y reconnaît un vice, et son associé reçoit, le lendemain, le billet suivant :

« N’y comptez plus, il manque deux chevaux à la machine. »

Un plan condamné, Balzac se rejetait sur un autre. Tantôt il cultivait des ananas pour se faire deux cent mille livres de rente, oubliant que ces fruits exotiques ne peuvent mûrir sous notre froid soleil ; tantôt il se livrait à des combinaisons mathématiques on ne peut plus savantes, avec l’espoir d’en trouver une au moyen de laquelle il ferait sauter les banques de Bade et de Hombourg.

Jules Sandeau lui venait en aide dans