Page:Mirecourt - Balzac.djvu/62

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la recherche de ce paroli puissant qui devait leur amener des montagnes d’or.

« Eurêka ! je l’ai trouvé ! cria pour la seconde fois Balzac, ivre d’espoir.

— Oui… mais le double zéro ? vous n’en avez pas tenu compte, lui dit Sandeau. Tout s’écroule, c’est à recommencer. »

Sans le double zéro, les banques d’Allemagne auraient vu leur dernier jour.

Balzac renonça définitivement à ces fous rêves[1]. On lui fit comprendre qu’il était plus simple de chercher la fortune

  1. Sa dernière fantaisie de ce genre fut d’aller en Corse cultiver l’opium. Il élaborait avec un soin extrême tous ces plans étranges ; et il était impossible, en