Page:Mirecourt - Balzac.djvu/79

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destal, et vous descendez la pente rapide qui mène aux abîmes de l’oubli.

Pendant cette période honteuse où Mercure était devenu le dieu des lettres, Balzac imprima des livres qui passèrent presque inaperçus[1]. Nous citerons Ève et David, Splendeurs et misères des courtisanes, Modeste Mignon, les Comédiens sans le savoir, et les Parents pauvres. Ce dernier ouvrage surtout prouve que le talent de l’auteur grandissait encore.

On ne s’imagine pas combien Balzac

  1. On doit dire, à la louange de quelques libraires, que, malgré l’indifférence du public, ils s’appliquèrent constamment à maintenir Balzac à la hauteur de sa renommée.